Structure d'une forme sonate classique avec ses différentes sections que sont l'introduction, l'exposition des thèmes, le développement, la réexposition des thèmes et la coda.
A l'origine, le mot "sonate" désigne une pièce instrumentale destinée a être
jouée par des instrument à cordes. Ce terme s'opposait à la "cantate" qui était
déstinée à être chantée.
A l'époque classique, la forme sonate devient un schéma utilisé dans la
composition d'oeuvres très diverses.
Avec le compositeur Domenico Scarlatti, la sonate est destinée aux instruments à
clavier. C'est alors une pièce musicale en plusieurs mouvements, généralement
trois.
Revenons ici à la structure sonate telle qu'eslle est utilisée dans les premiers
mouvements de la symphonie classique.
La strucure sonate commence en général par une introduction optionelle qui
introduit la tonalité, la mesure, le rythme, l'atmosphère, le style ou le
caractère de la pièce.
Elle précède l'exposition qui présente les thèmes musicaux principaux. Par
exemple dans une structure classique, nous aurons un premier thème suivi d'un
pont menant à un deuxième thème et parfois même une coda qui sert de conclusion
de l'exposition.
Les deux thèmes sont souvent distincts par leur caractère, mais surtout par
leurs tonalités. Par exemple, le premier thème est joué dans le ton principal,
le pont module pour amener le deuxième thème énoncé dans les tonalités voisines
(quatrième, cinquième degré ou ton relatif), ou vers des tonalités plus
éloignées comme dans la musique romantique par exemple.
Dans notre exemple, le premier thème est en Do majeur, le pont module pour mener
au deuxième thème dans la tonalité du quatrième degré Fa majeur, du cinquième
degré Sol majeur ou du ton relatif : La mineur.
Le développement qui suit est une série de variations et de transformation des
deux thèmes présentés dans l'exposition.
Parfois on supperpose ou on oppose ces deux thèmes. C'est aussi le lieu de la
modulation vers des tonalités voisines ou plus éloignées selon l'époque.
Les deux thèmes reviennent dans la réexposition ainsi que le pont qui les relie,
mais dans la tonalité principale, ici : Do majeur.
Enfin nous concluons la pièce avec ou sans coda. Celle-ci utilise des motifs des
thèmes, ou des éléments libres tels que des pédales harmoniques par exemple.