Certainement l'une des plus belles pages de la musique classique, le "Lacrimosa" du Requiem de W.A Mozart interprété ici dans la Basilique St Abbondio de Côme (Italie).
Compositeur allemand phare de la période musicale classique, Mozart reste
l'un des musiciens majeurs de la musique occidentale dite classique, et bien que
décédé à l'âge de 35 ans, il laisse une des oeuvres les abondantes du
répertoire.
Ala fois pianiste et violoniste virtuose, il porte à son apogée la forme
"Concerto", Symphonie", "Sonate" et "Lyrique" avec de nombreux opéras, et
représente les fondements du style classique en cette deuxième moitié du 18è
siècle.
Son don pour la musique se révèle très tôt, dès l'âge de trois ans puisqu'il
possède déjà l'oreille absolue et une mémoire exceptionnelle. Il apprend donc le
clavecin à l'âge de cinq ans et le violon, l'orgue puis la composition. Il
compose à six ans ses premières pièces musicales.
Accompagné par son père également musicien, Mozart est également un grand
voyageur notamment dans toutes les grandes capitales Européennes durant
lesquelles il rencontrera Johann Schobert, instigateur du tout nouveau
"Pianoforte", qui lui fera découvrir l'opéra Italien et la structure
symphonique.
Il composera son premier opéra "Apollo et Hyacinthus" à onze ans, puis "Bastien
et Bastienne" et "La finta semplice" l'année suivante, préfigurant les grands
opéras qui suivront : "les Noces de Figaro", "Don Giovanni", "Così fan tutte",
"La flûte enchantée".
Dans sa période Viennoise, Mozart est enfin indépendant et composera plus
librement et l'empereur Joseph II va lui commander un opéra "L'enlèvement au
sérail" et Mozart découvre la musique de Bach et de Haendel, deux de ses
illustres prédécesseurs Baroques.
Cette influence du contrepoint se retrouvera dans son imposante "Messe en Ut
mineur" et l'influence de la franc maçonnerie lui fera composer son opéra "La
flûte enchantée".
C'est en 1786 qu'il rencontre le librettiste Lorenzo da Ponte dont la
collaboration sera précieuse dans la composition de son opéra "Les noces de
Figaro", et du "Don Juan".